480km de vélo !
Jour 1 : le calme avant la tempête
Départ comme prévu le 27 juillet 2019 mais à 11h au lieu de 8h (les parents n'étant pas tout à fait préparés), temps plutôt orageux mais jusque là calme ! arrivés sur la ViaRhôna du côté de Vienne, la route est vraiment agréable, nous traversons une zone assez sauvage ou des observatoires ont été installés pour admirer la nature qui borde les berges du Rhône. Arthur en profite pour passer du bon temps avec les moustiques, la journée est au beau fixe.
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Notre journée sur la ViaRhôna s'achève sous une pluie battante et nous devons rejoindre notre logement à Sonnay, un petit village situé à 400m d'altitude et à 20km du Rhône, soit plus de 2h en vélo pour des amateurs (comme nous) !
Une fin de journée très difficile, seule façon de tenir pour nous, s'imaginer ce que nous pourrons manger en arrivant : une raclette pour Amandine, un hamburger pour Arthur et des frites pour mon père (ma mère restant sage quand il s'agit de manger).
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Notre logement pointant enfin le bout de son nez, pas un seul restaurant ni magasin en vue mais un hôte extrêmement sympathique qui nous a offert des pattes, des oeufs et de la sauce tomate, UN RÉGAL !
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Fiers avant le départ !
Il en manque 2 !
Jour 2 : le côté Dark de la force !
Nous partons en direction de Valence, le temps est assez humide mais pas de pluie en perspective. Nous devons rejoindre pour le repas les parents d'Arthur mais sur le chemin, nous nous rendons vite compte que nous avons été légèrement trop optimistes quant à l'heure d'arrivée. La route devient un peu plus compliquée, nous avons des difficultés à trouver les panneaux qui indiquent le parcours. Le côté obscur de la force commence à s'approcher et attire près de lui Arthur qui, ne sachant pas où il va et ayant faim, se laissera finalement attraper et se convertira en DarkTutur ! Ce qui aura pour effet de me rendre Dark à mon tour sous les yeux amusés de mes parents (merci pour leur patience).
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Nous arrivons tout de même à destination, 4h après l'heure initialement prévue. La douche et le repas nous ferons vite retrouver la lumière et la bonne humeur.
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Au total de cette journée 75 km
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Jour 3 : la route 66 !
Départ de Valence en direction de Montélimar, il fait chaud mais le parcours est très plaisant, nous continuons de longer le Rhône et nous nous arrêtons de temps en temps pour récupérer des forces, grignoter et faire le plein d'eau.
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La chaleur étant trop forte, nous décidons de nous reposer sur une aire aménagée au bord de l'eau, un coin très sympathique équipé de toilettes et de fontaines pour remplir les bouteilles. Après une bonne sieste, nous décidons de repartir.
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Nous passons sur une passerelle, attention il est interdit de la traverser en vélo et nous comprenons vite pourquoi, le vent souffle très fort ici. Ce pont suspendu est inscrit aux Monuments Historiques, il a été construit en 1858 puis légèrement détruit au XX ème siècle avant d'être reconstruit en passerelle himalayenne en 2013. Ce pont permet le passage de la ViaRhôna de l'Ardèche à la Drôme.
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Après 80 km, nous voilà enfin arrivé à Montélimar, sur la route de Dieulefit où nous avons dormi. Au programme de la soirée, un restaurant trouvé par Arthur, son souhait : manger une pizza !
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Le restaurant est plutôt basique, en bord de route, le gérant est plutôt sympathique. Nous demandons à voir la carte des pizzas, SURPRISE ! ils ne font plus de pizzas depuis déjà bien longtemps !
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Arthur ne souhaitant pas partir et voulant nous offrir le restaurant, nous décidons finalement de rester.
A la carte aucun plat ne coûte en dessous de 17€, le rapport qualité/prix est très décevant mis à part pour Arthur et son choix de manger de la Dorade. Pour ma part, les pâtes au pesto n'ont aucune saveur et la salade de ma mère à 18€ ne vaut pas le détour non plus ! Une grosse déception pour les gourmands que nous sommes.
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Je décide de participer à hauteur de 30€ pour alléger Arthur qui se retrouve à payer 66€ avec en prime l'humour du gérant qui lui rappel le lien avec la route 66, une blague qui encore aujourd'hui à du mal à passer.
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Jour 4 : adieu sportifs du dimanche !
En avant pour une journée de 110km direction Avignon.
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Nous partons assez tôt le matin, notre objectif : faire le plus de km possible pour éviter les fortes chaleurs. Nous arrivons à faire une cinquantaine de km avant de nous décider à nous arrêter sur une aire adaptée avec lac, cabanons et bar. Un vrai petit coin de paradis (envahi malgré tout par une troupe d'enfants) qui nous permet de nous reposer et de recharger les batteries pour la suite.
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Le reste de la journée sera épuisante, la chaleur est étouffante et l'effort devient de plus en plus difficile.
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C'est victorieux et sans plus aucune force que nous arrivons à Avignon. Un dernier effort à fournir pour monter les vélos dans notre logement, nous laver et nous partons enfin pour le centre à pied afin de déguster une savoureuse pizza dans un restaurant qui, cette fois, fait des pizzas !
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Jour 5 : larmes et douleurs !
Après avoir passé une bonne partie de la mâtinée à visiter Avignon, nous prenons enfin la route en direction de Beaucaire, une journée censée être facile car d'Avignon à Beaucaire, il n'y a que 55km. Ce n'était sans compter sur mon besoin intensif de râler sur mes douleurs à l'épaule, mon mal de ventre et mon mal aux fesses ! pour bien accentuer le tout et pour ne pas déroger à ma personnalité, les larmes ont fini par pointer. Ma petite crise passée, nous avons continué la route et avons trouvé un petit restaurant fort sympathique.
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L'après-midi aura été beaucoup plus calme, nous sommes arrivés à Beaucaire dans notre logement Airbnb partagé avec les hôtes. Nous n'allons pas nous attarder longtemps sur ce logement aux propriétaires très désagréable et peu avenants !
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Jour 6 : Le dernier effort !
Un dernier effort à fournir avant le point d'arrivée, direction Lunel.
La journée se passe très bien, il fait beau et l'idée de terminer notre périple nous donne de la force.
Un seul bémol tout de même, la route n'est pas idéale, nous ne longeons plus du tout le Rhône mais prenons des routes où le trafic est important. Enfin proches de Lunel, nous nous retrouvons sur de longues lignes droites où trouver de l'ombre relève du miracle mais le paysage autour de nous est à couper le souffle.
Nous arrivons enfin à Lunel, fiers de nous et prêts à relever tous les défis !